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Coups de gueule

Les basses oeuvres de Fillon pour dégommer Sarkozy

Dans le livre de Gérard Davet et Fabrice l’homme « Un président ne devrait pas dire ça », Hollande a bien confirmé que Jean-Pierre Jouyet, secrétaire général de l’Elysée,  lui a dit a dit « François Fillon, désireux de « torpiller » Nicolas Sarkozy, venait de lui demander s’il était possible d’accélérer les procédures judiciaires impliquant son rival. »  Suite aux révélations du Monde à l’époque, Fillon a menti et a tenté de faire croire qu’il s’agissait d’un complot politico-médiatique de Hollande destiné à lui nuire. Pour accréditer cette thèse absurde, il n’a pas hésité a trainer Le Monde et les deux journalistes devant les tribunaux. Les faits sont pourtant incontestables et confirmés par le jugement de la cour d’appel de Paris déboutant François Fillon le 24 mars 2016 de sa plainte. En bref, Fillon s’est appuyé sur les plus hautes autorités de l’État pour faire pression sur l’autorité judiciaire, afin d’éliminer un rival pour la primaire à droite. Cette affaire est grave et renvoie l’image déplorable d’un homme prêt a toutes les bassesses pour accéder à la plus haute fonction de l’Etat. Le flux quotidien d’informations est tel qu’on oublie les mensonges, la médiocrité et la violence des politiques, tout entiers tournés vers leur objectif de pouvoir. Du reste , cela n’a pas empêché Sarkozy de lui donner ses voix après sa défaite  à la primaire de la droite, sans doute dans le cadre d’une stratégie pour faire face aux échéances judiciaires qui l’attendent.

ici, un résumé de l’affaire Jouyet-Fillon

 

 

À propos de Serge Escalé

Rédacteur. En veille sur l'économie, le social, l'usage et implications des technologies, le numérique.

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